Etude du phénomène - La comète Tchouri devrait abriter la vie
Deux astronomes Max Wallis et Chandra Wickramasinghe de l'Université de Cardiff viennent d'émettre en ce 6 Juillet 2015 une théorie particulièrement audacieuse au travers du National Astronomy Meeting 2015 qui se tenait à Llandudno, au Pays de Galles
Max Wallis | Chandra Wickramasinghe |
A leurs yeux, la comète Tchouri (qui accueille la sonde Philae depuis Novembre 2014) abriterait des organismes vivants sous forme microscopiques. Ils expliquent en effet que cette comète serait encore plus hospitalière et propice au développement des micro-organismes que l'Arctique et l'Antarctique sur Terre !
Si elle devait être confirmée, voila une théorie qui prouverait définitivement que les comètes jouent un rôle primordial dans l'apparition de la vie sur les planètes dont la Terre.
Pour construire ce raisonnement, les scientifiques se sont appuyés sur les données recueillies par la mission Rosetta qui mettent en évidence une croûte noire, disposant de nombreux matériaux organiques complexes, recouvrant de la glace. Les images montrent de larges "mers", ainsi que des lacs de cratères qui pourraient être constitués d'eau recongelée recouverte de débris organiques, et des gros blocs.
Tous ces éléments sont "compatibles" avec la présence d'organismes vivants microscopiques, ont souligné Max Wallis de l'Université de Cardiff et Chandra Wickramasinghe, directeur du Centre d'astrobiologie de Buckingham, lors d'une réunion de la Royal Astronomical Society à Llandudno, au Pays de Galles. "Rosetta a déjà montré que la comète ne devait pas être considérée comme un corps très froid et inactif mais qu'elle était le siège de phénomènes géologiques et pourrait se révéler plus hospitalière aux micro-organismes que l'Arctique et l'Antarctique", assure Max Wallis.
La détection par le robot Philae de molécules organiques complexes en abondance à la surface de la comète contribue à apporter une "preuve" de la présence de vie, selon les deux chercheurs. "Les micro-organismes se développeraient sous la surface, entraînant la formation de poches de gaz à haute pression qui casseraient la glace et libèreraient les particules organiques", explique Chandra Wickramasinghe.
Selon le modèle des deux chercheurs, ces microbes pourraient habiter dans des fissures de glace et de neige. Ils contiendraient des sels anti-gel, ce qui leur permettrait de s'adapter au froid et de rester actifs à des températures de -40 degrés Celsius. En septembre, des régions de la comète Tchouri exposées au Soleil approchaient déjà ces températures lorsque la comète se trouvait à 500 millions de kilomètres du Soleil, et qu'elle commençait à émettre des jets de gaz.
La comète s'est depuis beaucoup rapprochée de l'astre. Et plus Tchouri se rapproche du Soleil, plus la température augmente, plus les jets de gaz et de poussières s'intensifient, et plus les micro-organismes devraient être actifs, estiment ces chercheurs. Si tout se passe bien, Rosetta et Philae devraient être aux premières loges pour observer ce phénomène. L'objectif de la mission Rosetta menée par l'Agence spatiale européenne (ESA), est de mieux comprendre l'évolution du système solaire depuis sa naissance, les comètes étant considérées comme des vestiges de la matière primitive.
Quelle bonne nouvelle pour les ufologues que nous sommes, car ce type de raisonnement tend à confirmer que la vie est surement bien plus abondante que l'on ne pouvait le penser à l'origine.
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